La municipalité de Messines est située dans la région administrative de l’Outaouais plus précisément au cœur de la Vallée-de-la-Gatineau, à environ 115 kilomètres au nord de la capitale canadienne et à une vingtaine de kilomètres au sud de la Ville de Maniwaki. D’une superficie de plus de 108 kilomètres carrés, elle est habitée par plus de 1680 Messinoise et Messinois, ce qui en fait la quatrième en importance de la MR de la Vallée-de-la-Gatineau. Le décor naturel, enchanteur et la propreté des lieux ont d’ailleurs valu à la Municipalité le titre de Fleur de la Gatineau.
Rendez-vous prisé de milliers de villégiateurs, elle offre un accès privilégié au magnifique lac Blue Sea, et à de nombreux autres plans d’eau qui couvrent le tiers de son territoire. Des rampes de mise à l’eau sont présentes sur les 3 lacs principaux de la Municipalité soit le Petit lac-des-Cèdres, le Grand lacs des cèdres ainsi que sur le lac Blue Sea. Il ne faut pas oublier de souligner la beauté des lieux du secteur des lacs des Cèdres, qui offre d’ailleurs aux visiteurs de très beaux sentiers à découvrir tant en période estivale, qu’hivernale.
C’est à Messines qu’on retrouve le centre de contrôle de la SOPFEU pour le territoire du sud-ouest du Québec. De ses locaux situés à l’aéroport régional de Maniwaki, la SOPFEU assure la surveillance et le combat des feux de forêt sur un immense territoire qui s’étend du nord de Montréal jusqu’au Témiscamingue.
Les débuts de la municipalité remontent vers 1850 quand un des lieutenants de Jos Montferrand, Pierre Guertin, s’installa en Haute-Gatineau, dans le secteur qui porte encore aujourd’hui le nom de Val-Guertin. À cette époque, Messines était une partie du territoire du canton de Bouchette et était connu comme étant le secteur Burbidge. Ce secteur tenait d’ailleurs son nom du sous-ministre canadien de la Justice, George Wheelock Burbidge (1847-1908), l'un des avocats de la Couronne lors du procès du Métis Louis Riel, et propriétaire d'un chalet le long du lac Blue Sea.
La région de Burbidge réussit à se développer grâce à l’agriculture et à l’exploitation des forêts qui recouvrent le territoire. Mais c’est surtout l’arrivée du chemin de fer qui contribue au développement de la communauté et lui permet de prospérer.
En 1921, le secteur de Burbridge fut détaché de Bouchette pour former la nouvelle Municipalité de Messines, dont le premier maire fut Louis Lécuyer. Messines doit son nom à un village belge de Flandre occidentale nommé Mesen ou Meesen en néerlandais où des Canadiens se sont illustrés au cours de la Première Guerre mondiale. Cet endroit est situé à la frontière de la France, à quelques kilomètres d’Ypres, témoin de la vaillance et du courage des nôtres. Dans les lettres patentes de la nouvelle municipalité, une erreur de transcription a fait perdre le « S » final du nom de Messines, une situation qui ne fut rectifiée qu’en 1986.
À ces débuts, les Messinois découvrent que les terres sablonneuses de la région sont idéales pour la culture extensive de la pomme de terre. Ce secteur de l’agriculture devient alors la principale source de revenus de la municipalité. Plus tard, vers la fin du XXe siècle, Messines se tourne graduellement vers le tourisme et la villégiature.
La municipalité est reconnue aujourd’hui comme un endroit de prédilection pour la chasse, la pêche, et diverses activités touristiques quatre saisons. On y trouve d’ailleurs un accès à la partie asphaltée du Parc linéaire de la Vallée de la Gatineau.
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